L'histoire que raconte ma pièce de théâtre est peut-être aussi la vôtre ?

Puisqu'on est tous de quelque part, d'un coin de France, d'Europe ou du monde et que notre "petite" histoire a rejoint la "grande" au fil des années, des générations. Qui peut se dire différent ? Nous sommes tous différents. Et semblables en bien des points.

Ma pièce, "Ceux du paradis", commence à la fin des années 50, elle traverse le temps, épouse les époques jusqu'à aujourd'hui. Le décor en est Ménilmontant, avec "ses noms de rues qui dessinent une topologie onirique".
Les personnages-conteurs - trois hommes, trois femmes et un chanteur- ont entre 23 et 55 ans. Ils viennent de Serbie, d'Espagne, de Kabylie, de Tunisie, de Paris, ...

"Ceux du paradis" est une mémoire en devenir, une quête, un conte déambulatoire. Qui fait appel à la résonance. C'est une invitation au rêve, à l'imaginaire. A l'espoir d'un monde meilleur.

De la scénographie et de la mise en scène

Proposition pour le Théâtre du Rond-Point des Champs-Elysées : Public assis entre deux choeurs : celui de l'alcôve des étoiles et celui de devant-les-portes. Jean-Philippe Velu, scénographe

Il n'y a pas de décors, pas de costumes, pas de régie particulière. Juste huit comédiens.
Huit comédiens, disséminés dans ce lieu. En hauteur. En bas. Au milieu. Sur les côtés. Une chambre d'échos, de voix, de sentiments - de ceux qui nous agitent, en nous faisant rire et pleurer. Ou rassemblés comme un choeur compact. Des comédiens qui jouent, chantent leur partie devant des pupitres où sont installées les partitions.
Un orchestre en tout cas. Un orchestre de voix.
Pour un oratorio.

J'aimerais que les spectateurs entrent, s'installent. Très simplement. Très naturellement.
On attend. De part et d'autre.
L'orchestre est sur le point de jouer. Il est attentif, concentré.
Un signe du « conducteur-chef de choeur-lecteur de didascalies ». Projecteurs... Ça commence.

Le spectacle dure 1h 20.